Pour la période de 2024 à 2026, le réseau CHANTIER école reçoit un soutien financier du Fonds Social Européen pour le déploiement de 5 axes d’action, au bénéfice des Entreprises Sociales Apprenantes et des partenaires du réseau CHANTIER école.
1. Diversifier, renforcer et développer l’offre d’insertion par l’activité économique dans tous les territoires et pour tous les publics :
• Créer les conditions facilitantes pour accroître et diversifier les activités d’insertion dans les territoires Outre-Mer, contribuer à résorber les zones blanches sur ces territoires, favoriser l’intégration des structures dans s’appuiera des logiques de filières répondant aux besoins locaux, professionnaliser les parties prenantes dans les 5 territoires : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, La Réunion.
• Favoriser l’émergence d’activités d’insertion dans les filières porteuses
• Sensibiliser les structures qui portent ou souhaitent faire émerger des activités d’insertion autour de la mobilité
• Outiller et former les permanents pour mieux répondre aux problématiques de mobilité des publics en insertion.
• Approche par et pour les publics : sensibiliser et accompagner les ACI aux évolutions de parcours en lien avec les prescripteurs habilités, la plateforme de l’inclusion pour renforcer le « aller vers » ; développer des partenariats autour de certains publics afin de professionnaliser les ACI ; anticiper les évolutions à venir avec la « feuille de route de l’IAE » et la mise en place de France Travail.
• PPSMJ/ d’ACI en milieu pénitentiaire : sensibiliser et former les acteurs, créer un réseau de partage, analyser les opportunités, se coordonner avec les acteurs de la justice et de l’insertion.
2. Sécuriser et renforcer le modèle économique des Ateliers et chantiers d’insertion (ACI) :
• Poursuivre l’adaptation et le renforcement de l’outil d’aide au pilotage économique.
• Poursuivre l’adaptation et le renforcement de l’outil de mesure d’impact économique
• Professionnaliser les ACI dans le cadre des appels d’offre et des propositions d’actions (subventions, appels à projets)
• Apporter des réponses techniques aux besoins de commercialisation des structures et la diversification de leurs ressources
• Consolider et développer les partenariats avec des entreprises privées au bénéfice des adhérents
• Renforcer le partenariat FAPE EDF (outillages des adhérents, bonnes pratiques, partage d’information au FAPE des évolutions clé du secteur pour maximiser l’impact de ses soutiens financiers auprès de nos adhérents)
3. Accompagner la professionnalisation des Entreprises sociales apprenantes :
• Capitaliser et valoriser les expérimentations de formations notamment en situation de travail (FEST) et favoriser le déploiement de pratiques reconnues, l’outillage et continuer à renforcer la banque de données pédagogique.
• Déployer et faire évoluer la certification des compétences des salariés polyvalents à travers la coordination de la certification du CQP SP de branche ACI.
• Former les permanents des SIAE (encadrants techniques, accompagnateurs, direction...) en adaptant l’offre de formation aux spécificités des métiers et aux niveaux techniques des professionnels.
• Contribuer en continu à l’animation et à l’actualisation du catalogue de formation en collectant les besoins sur les enjeux de nos adhérents et en produisant l’ingénierie nécessaire.
4. Le modèle ESA : poursuivre sa diffusion et développer la qualité :
• Diffuser plus largement le modèle ESA, produire des outils spécifiques pour appuyer et valoriser la démarche de diffusion (documents, réunions, évènements)
• Créer une démarche d’amélioration qualitative sous forme de label (concevoir le référentiel, définir les critères, identifier et concevoir les formations et construire le cahier des charges de la démarche qualité) avec pour objectif à moyen terme de faire monter en qualité nos adhérents, tout particulièrement sur l’équilibre entre les différents processus internes structurant les ESA (produire, accompagner et former)
5. Les coopérations et le partage de connaissances :
• Développer des expertises croisées des acteurs des réseaux professionnels de l’innovation sociale, des réseaux sectoriels d’insertion, des pouvoirs publics et autres parties prenantes clé.
• Alimenter l’émulation entre territoires et structures autour des problématiques communes du réseau sur lesquelles la tête de réseau est capable de capitaliser et mettre en relation les intervenants.
• Mutualiser les expertises et les bonnes pratiques notamment à travers notre centre de ressources en ligne
• Concevoir un observatoire et publier des analyses permettant in fine d’accroitre la qualité des parcours et leur individualisation sur la base des besoins des salariés.