Depuis presque une année, la réforme de l’IAE est au cœur de toutes nos discussions. D’abord dévoilée et négociée au niveau national, elle a ensuite été présentée et débattue en rencontres interrégionales (dans des conditions de mise en place et de représentation posant parfois question) avant d’atterrir au niveau des territoires, où chacun
peut désormais en mesurer concrètement les conséquences pour l’avenir de sa structure.
Comme je vous le disais déjà le trimestre dernier, CHANTIER école s’est
engagé fortement dans la formalisation et la mise en place de cette réforme (comme ensuite dans l’écriture de la loi « formation professionnelle, emploi et démocratie sociale ») pour affirmer
notamment le rôle indispensable des ACI dans le développement économique et la création d’emplois.
Si d’aucuns parmi vous craignent un risque de dégradation des conditions d’accompagnement par la tentation de certains à privilégier la productivité au détriment de l’accompagnement social, pendant que d’autres mettraient (pour les mêmes raisons) à l’écart des publics en grande difficulté sociale, je reste pour ma part plus pragmatique en
m’assurant d’abord que chacun d’entre vous puisse avoir, au-delà de 2014, les mêmes moyens pour faire fonctionner, dans de bonnes conditions, sa structure.
La mise en place de la réforme n’est pas terminée et tout reste encore possible. Croyez plus que jamais à la capacité de notre réseau à rester mobilisé pour assurer plus que jamais la défense de vos actions.
La réforme de l’IAE se concentre aujourd’hui sur la gouvernance du secteur et de l’accompagnement des publics, en s’attaquant à des sujets de fond tels que l’allègement des procédures, la complémentarité des financements, le nouveau dialogue de gestion ou encore la mise en place de « bourses aux postes ». Actif dans la défense de vos intérêts, CHANTIER école a participé depuis avril 2013 à l’ensemble des réunions et groupes de travail du CNIAE et interpelle régulièrement, en lien avec le CNEI, les cabinets des Ministères de l’emploi et du Premier Ministre ainsi que de vos parlementaires.
Mais cela n’a d’intérêt que dans la mesure où ses adhérents se retrouvent dans les résultats de ces démarches et que les employeurs qu’ils sont en sortent rassurés. Et pour cela, nous avons besoin de vous entendre, en direct ou par l’intermédiaire de vos Associations
Régionales.
Le 27 juin 2014, à Paris et dans le cadre de notre Assemblée Générale, nous entendons vous donner la parole et comptons en retour sur votre mobilisation. En amont, pour nous faire remonter vos remarques, réserves et toute situation concrète à soumettre le moment venu
à nos interlocuteurs nationaux et à leurs services et bien évidemment le jour même, pour montrer à ceux-ci la capacité de notre réseau à se mobiliser pour défendre les intérêts de ses adhérents, aux niveaux national comme régional.
Réservez votre journée car nous comptons tous sur vous le 27 juin 2014 à Paris pour vous faire entendre !
Emmanuel STEPHANT