L’association Villages Accueillants a été créée en 1995 afin d’aider à
l’insertion ou à la réinsertion par l’activité, via la mise en place de chantiers d’insertion dans les secteurs du bâtiment et de l’environnement. En 2004, un projet de chantier agricole d’insertion dans le maraîchage, en partenariat avec la communauté de communes du Val d’Adour, permet à l’association de développer de nombreux partenariats avec les acteurs agricoles locaux.
Les salariés en insertion sur le chantier maraîchage sont aptes, à la sortie de leur parcours d’insertion, à monter leur propre projet, à condition d’être accompagnés et soutenus sur le chemin qui les mènera jusqu’à leur installation.
Dans le même temps, la demande en produits locaux et issus de l’agriculture biologique est forte, mais de nombreux obstacles pour concrétiser le projet d’installation persistent. L’accès au foncier est limité suite à des pressions pour l’usage des terres à d’autres fonctions non agricoles, une difficulté à pouvoir justifier la viabilité d’un projet auprès des financeurs et des organismes d’aide à l’installation, un logement difficile à trouver si les cédants gardent la partie habitation de la parcelle vendue…etc.
Fort de ce constat, Villages Accueillants et l’association CRESCENDO, qui a porté le projet au niveau juridique et opérationnel, ont souhaité créer une « couveuse agricole » dont l’objectif, pour les candidats à un projet d’installation agricole, est de se mettre en situation réelle de production et de commercialisation, pendant une période de 2 à 3 ans, appelée phase test.
Cette structure permettra de confirmer la motivation du candidat/
bénéficiaire qui disposera d’un cadre juridique sécurisant, l’infrastructures et d’équipements adaptés et d’un accompagnement technique et méthodologique.
Pour les financeurs, un projet tel que celui-ci leur permet de soutenir la
création et le développement d’exploitations agricoles en production horticole biologique, de générer de l’activité sur le territoire, de faire émerger des projets répondant aux besoins du territoire et de développer la filière bio en Midi-Pyrénées.
En 2012, première année de développement du dispositif, il y avait 3
bénéficiaires au premier trimestre, nous espérons que l’année 2013 suscitera encore plus de vocations !